La crise sanitaire ébranle les équipes et remet, au centre des enjeux stratégiques, la raison d’être des entreprises et le ...
La crise sanitaire ébranle les équipes et remet, au centre des enjeux stratégiques, la raison d’être des entreprises et le nécessaire ancrage des organisations sur leurs valeurs humaines fondamentales. Cette crise a accéléré la transformation du monde du travail avec des modalités nouvelles de collaboration, l’émergence plus rapide qu’attendue des nouveaux métiers et l’expression de nouvelles aspirations des collaborateurs.
Comment reconstruire sur des bases nouvelles la cohésion des organisations, penser autrement l’entreprise, redonner l’envie et booster l’engagement dans une période anxiogène et incertaine ? Comment mener les réorganisations nécessaires sans laisser de côté certains collaborateurs ou voir ses meilleurs talents s’en aller ?
Les contextes incertains et anxiogènes incitent souvent les entreprises à développer le « micro-management » et à « couper les coûts » dans une perspective de sécurisation de l’avenir et de protection de l’existant. Mais l’histoire a également montré que les réorganisations ou transformations réussies n’étaient pas celles uniquement polarisées sur l’exécution et le retour sur investissement mais celles qui reposaient sur d’une part une vision de développement et de croissance et d’autre part sur l’adhésion autour de valeurs humaines.
Le partage et l’union autour de valeurs fortes sont capitales pour rebondir. Loyauté, confiance, courage, engagement, enthousiasme, … ces valeurs unissent les équipes autour de leurs leaders et les élèvent au service des ambitions, des projets et de la raison d’être des organisations.
Les codes tribaux ressurgissent naturellement pour ancrer chacun dans ses fondamentaux. C’est dans cette résonnance qu’il est essentiel aujourd’hui de mettre en lumière les valeurs humaines et les moteurs d’engagement de chaque personne, de chaque équipe et de les mobiliser au service de la performance pour que « batte à nouveau le cœur de l’entreprise. »
Par Gaëlle Monteiller.